Le compte-titres : diversifiez votre portefeuille avec flexibilité

Retraite

Vous cherchez à diversifier votre portefeuille avec un maximum de flexibilité ? Le compte-titres permet d’accéder à une large gamme de valeurs mobilières, tant françaises qu’internationales, sans aucune limite de versement. Explorons ensemble pourquoi ce choix pourrait être judicieux pour vos investissements.

le compte-titres : diversifiez votre portefeuille avec flexibilité

Pourquoi privilégier le compte-titres ?

Flexibilité et diversification des investissements

Le compte-titres vous offre une palette d’investissements variée : actions (« titres vifs »), obligations, fonds d’investissement, produits structurés ou encore produits dérivés. Que vous soyez un investisseur aguerri ou bien débutant, vous pouvez diversifier efficacement votre portefeuille sans restriction géographique ni plafonnement du montant investi.

En effet, contrairement à d’autres enveloppes d’épargne bancaire comme le PEA (Plan d’Épargne en Actions), le compte-titres n’impose aucun montant maximal concernant les versements ou encore la nature des titres achetés1. Cela le rend particulièrement attractif pour les investisseurs souhaitant optimiser leurs placements avec un minimum de contraintes.

Adaptabilité

Que vous soyez une personne physique (majeure ou mineure) ou une personne morale, le compte-titres s’adapte à vos besoins. Il peut être ouvert sous différentes formes : individuel, joint, indivis ou démembré, répondant ainsi à différentes situations patrimoniales. De plus, le compte-titres peut être clos à tout moment. Cependant, il est important de noter que le compte-titres est généralement associé à un compte espèces pour pouvoir fonctionner, assurant ainsi la gestion des flux financiers associés aux achats et ventes de titres.

Succession et donation

Contrairement à d’autres enveloppes comme l’assurance-vie, le compte-titres est soumis à une fiscalité classique lors des successions. Au moment du décès, le compte-titres est généralement bloqué, suspendant toutes les opérations jusqu’à clarification de la situation successorale. La banque procède à une évaluation du portefeuille de valeurs mobilières à la date du décès pour déterminer la valeur de l’actif successoral. Les héritiers ont alors deux possibilités dans le cadre de la succession :

  • soit demander la vente des titres ;
  • soit conserver les titres qui leur seront dès lors transmis et logés sur un nouveau compte-titres à leur nom.

Dans les deux cas, les héritiers seront assujettis aux droits de succession. On notera qu’en anticipation de ladite succession, le compte-titres peut faire l’objet d’une donation totale ou partielle qui aura pour avantage de purger les plus-values latentes, ce qui peut constituer un schéma d’optimisation en matière de transmission du patrimoine.

Mais attention !

Une fiscalité à prendre en compte

Chaque opération de vente ou d’achat de titres sur un compte-titres entraîne une imposition au titre des plus-values mobilières. L’assiette taxable est la plus-value nette au titre de chaque année civile. Autrement dit, du 1er janvier au dernier jour de bourse de l’année, les moins-values réalisées viennent gommer les plus-values réalisées. Cette plus-value nette sera déclarée puis fiscalisée l’année suivante à hauteur de 30% (Prélèvement Forfaitaire Unique ou PFU) ou bien au barème progressif de l’impôt sur le revenu sur option globale. Ce dernier choix peut parfois s’avérer plus avantageux selon votre situation fiscale, mais les prélèvements sociaux de 17,2% restent dus.

Impact sur la rentabilité

Pour les investisseurs actifs, la fiscalité et les frais de courtage peuvent impacter significativement la rentabilité nette des investissements réalisés en compte-titres. En effet, chaque transaction, qu’elle soit une vente ou un achat, engendre un frottement fiscal dès le premier euro ainsi que des frais de courtage. L’établissement peut également prélever annuellement des droits de garde.

Conclusion

Le compte-titres reste un instrument d’investissement polyvalent qui convient à un large éventail d’investisseurs, de ceux qui cherchent à diversifier leur portefeuille à ceux qui veulent investir sans les contraintes d’un plafond de versement. Toutefois, il convient de bien comprendre les implications fiscales et les frais associés à ce type d’enveloppe pour optimiser sa gestion patrimoniale.

Afin d’obtenir un conseil personnalisé, pensez à prendre rendez-vous avec un conseiller patrimonial depuis la page www.gresham-banque-privee.fr/choisir-votre-rendez-vous/

1 Sociétés ayant leur siège dans l’Union Européenne (UE) ou dans un Etat de l’Espace économique européen (EEE) et parts de placements collectifs investis à au moins 75% en actions et titres de sociétés elles-mêmes éligibles au PEA.